La mémoire des murs : Résumé du roman de Jean-Marie Blas de Roblès

« La mémoire des murs » est un roman de Jean-Marie Blas de Roblès qui explore les thèmes de l’identité, de la mémoire et de l’histoire à travers l’histoire d’un homme qui tente de retrouver son passé dans un pays en guerre. Dans cet article, nous vous présentons un résumé de ce roman captivant qui nous plonge dans les méandres de la psyché humaine et de l’histoire collective.

Présentation de l’auteur

Jean-Marie Blas de Roblès est un écrivain français né en 1954 à Sidi-Bel-Abbès, en Algérie. Il a étudié la philosophie et l’anthropologie avant de se consacrer à l’écriture. Il a publié plusieurs romans, dont « Là où les tigres sont chez eux » qui a remporté le prix Médicis en 2008. « La mémoire des murs » est son dernier roman, paru en 2021. Dans ce livre, l’auteur explore les thèmes de l’identité, de la mémoire et de la transmission à travers l’histoire d’une famille qui se transmet une maison de génération en génération. Avec une plume poétique et une grande finesse psychologique, Jean-Marie Blas de Roblès nous offre un roman profond et touchant, qui nous invite à réfléchir sur notre propre rapport à l’héritage familial et à la mémoire collective.

Contexte historique et géographique du roman

Le roman « La mémoire des murs » de Jean-Marie Blas de Roblès se déroule dans la ville de Palmyre, en Syrie, au début des années 2000. Cette ville antique, située dans le désert syrien, a été un important carrefour commercial entre l’Orient et l’Occident pendant des siècles. Elle a été fondée au 1er siècle avant J.-C. par les Séleucides et a été conquise par les Romains en 273 après J.-C.

Palmyre est célèbre pour ses ruines antiques, notamment le temple de Bêl, le théâtre romain et les colonnades de la Grande Rue. Cependant, la ville a également été le théâtre de conflits violents au cours de son histoire. Pendant la guerre civile syrienne, Palmyre a été prise par l’État islamique en 2015, qui a détruit de nombreux sites antiques de la ville.

Le roman de Jean-Marie Blas de Roblès se déroule avant ces événements tragiques, mais il évoque la fragilité de la mémoire et de l’histoire dans un contexte de conflits et de changements politiques. La ville de Palmyre est présentée comme un lieu de rencontre entre différentes cultures et religions, mais aussi comme un lieu de tensions et de rivalités. Le roman explore les thèmes de l’identité, de la mémoire et de la transmission, dans un contexte où les murs de la ville portent les traces de l’histoire et des conflits passés.

Les personnages principaux

Les personnages principaux de « La mémoire des murs » sont nombreux et variés. Tout d’abord, il y a le narrateur, un écrivain en quête de son passé et de ses racines. Il est accompagné de son ami d’enfance, un artiste peintre nommé Léonard, qui l’aide dans sa quête. Ensemble, ils vont parcourir les rues de la ville de Toulouse à la recherche de souvenirs et de réponses à leurs questions.

Parmi les autres personnages importants du roman, on trouve la famille du narrateur, notamment son grand-père, un ancien résistant qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y a également des personnages historiques, tels que le célèbre écrivain Antoine de Saint-Exupéry, qui a vécu à Toulouse pendant un certain temps.

Enfin, il y a les murs eux-mêmes, qui sont les véritables protagonistes de l’histoire. Ils ont une mémoire collective et racontent l’histoire de la ville à travers les siècles. Leur présence est constante tout au long du roman, et ils sont le fil conducteur de l’histoire.

En somme, les personnages de « La mémoire des murs » sont nombreux et variés, mais ils ont tous un point commun : ils sont à la recherche de leur passé et de leur identité, et ils trouvent des réponses dans les murs de la ville de Toulouse.

Le récit de l’histoire

Le roman de Jean-Marie Blas de Roblès, « La mémoire des murs », est un récit captivant qui nous plonge dans l’histoire de la ville de Tlemcen, en Algérie. À travers les yeux de différents personnages, l’auteur nous raconte l’histoire de cette ville, depuis l’époque romaine jusqu’à nos jours.

Le roman est construit autour de deux personnages principaux : Ali et Hamid. Ali est un jeune étudiant en histoire qui s’intéresse particulièrement à l’histoire de Tlemcen. Hamid, quant à lui, est un vieil homme qui a vécu toute sa vie dans cette ville et qui en connaît tous les secrets.

Au fil des pages, on découvre l’histoire mouvementée de Tlemcen, marquée par les invasions, les guerres et les révolutions. On apprend notamment que la ville a été fondée par les Romains, qu’elle a été conquise par les Arabes au VIIIe siècle, qu’elle a été le siège d’un royaume berbère au XIIe siècle, qu’elle a été occupée par les Espagnols au XVIe siècle, etc.

Mais « La mémoire des murs » est bien plus qu’un simple récit historique. C’est aussi un roman sur la mémoire, sur la façon dont les souvenirs se transmettent de génération en génération, sur la façon dont les murs d’une ville peuvent raconter son histoire. C’est un roman sur l’identité, sur la façon dont les différentes cultures et religions se sont mêlées à Tlemcen au fil des siècles.

En somme, « La mémoire des murs » est un roman riche et complexe, qui nous invite à plonger dans l’histoire fascinante de Tlemcen et à réfléchir sur les thèmes universels de la mémoire et de l’identité.

Les thèmes abordés dans le roman

Le roman « La mémoire des murs » de Jean-Marie Blas de Roblès aborde plusieurs thèmes importants. Tout d’abord, il traite de la question de l’identité et de la mémoire collective. Les personnages du roman sont confrontés à leur passé et à leur histoire, et doivent faire face aux conséquences de leurs actions passées. Le roman explore également la question de la violence et de la guerre, ainsi que les traumatismes qu’elles laissent derrière elles. Enfin, « La mémoire des murs » aborde la question de la réconciliation et de la reconstruction après une période de conflit. Le roman montre comment les personnages peuvent surmonter leurs différences et travailler ensemble pour construire un avenir meilleur.

La structure narrative du roman

La structure narrative du roman « La mémoire des murs » de Jean-Marie Blas de Roblès est complexe et fascinante. L’auteur utilise une technique de narration non linéaire pour raconter l’histoire de plusieurs personnages qui sont liés par leur relation avec une maison en ruine dans un petit village du sud de la France.

Le roman est divisé en plusieurs parties, chacune étant racontée du point de vue d’un personnage différent. Les chapitres sont également présentés dans un ordre non chronologique, ce qui ajoute à la complexité de la structure narrative.

Malgré cette complexité, l’auteur parvient à maintenir une cohérence dans l’histoire en reliant les différents personnages et événements à travers des thèmes communs tels que la mémoire, l’identité et la quête de vérité.

En fin de compte, la structure narrative de « La mémoire des murs » est un reflet de la complexité de la vie elle-même, où les événements passés et présents se mêlent et où la vérité est souvent difficile à trouver. C’est un roman qui demande une lecture attentive et réfléchie, mais qui récompense le lecteur avec une histoire riche et profonde.

Les éléments de style utilisés par l’auteur

Dans son roman « La mémoire des murs », Jean-Marie Blas de Roblès utilise une variété d’éléments de style pour captiver ses lecteurs. Tout d’abord, l’auteur utilise une narration à la première personne pour donner une voix à son personnage principal, Antoine. Cette technique permet aux lecteurs de s’immerger dans l’histoire et de ressentir les émotions et les pensées d’Antoine de manière plus profonde.

De plus, l’auteur utilise des descriptions détaillées pour créer une ambiance réaliste et immersive. Les descriptions des rues de Tanger, des bâtiments et des personnages sont si vivantes qu’on peut presque sentir l’odeur des épices et entendre les bruits de la ville.

Enfin, l’auteur utilise des flashbacks pour donner un aperçu du passé d’Antoine et de son lien avec Tanger. Ces flashbacks sont intégrés de manière fluide dans l’histoire et permettent aux lecteurs de mieux comprendre les motivations et les actions d’Antoine.

Dans l’ensemble, les éléments de style utilisés par Jean-Marie Blas de Roblès dans « La mémoire des murs » créent une histoire captivante et immersive qui transporte les lecteurs dans les rues de Tanger et dans la vie d’Antoine.

Les critiques et les récompenses du roman

Le roman « La mémoire des murs » de Jean-Marie Blas de Roblès a été largement salué par la critique littéraire. Le livre a été finaliste pour le prix Goncourt en 2020 et a remporté le prix Méditerranée en 2021. Les critiques ont loué la capacité de l’auteur à tisser une histoire complexe et captivante, tout en explorant des thèmes profonds tels que la mémoire, l’identité et la violence. Les personnages sont décrits avec une grande profondeur et les paysages de la Méditerranée sont décrits avec une grande précision. En somme, « La mémoire des murs » est un roman qui mérite amplement les éloges qu’il a reçus.

Les adaptations cinématographiques et théâtrales du roman

Le roman « La mémoire des murs » de Jean-Marie Blas de Roblès a connu plusieurs adaptations cinématographiques et théâtrales. En 2014, le réalisateur algérien Mohamed Lakhdar Hamina a adapté le roman en un film éponyme. Le film a été présenté en compétition officielle au Festival international du film de Venise la même année. En 2019, le metteur en scène français Laurent Brethome a également adapté le roman en une pièce de théâtre. La pièce a été jouée au Théâtre de la Tempête à Paris et a reçu des critiques élogieuses pour sa mise en scène inventive et sa fidélité à l’esprit du roman. Ces adaptations cinématographiques et théâtrales témoignent de l’impact durable de « La mémoire des murs » sur la culture contemporaine et de la richesse de l’univers créé par Jean-Marie Blas de Roblès.

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